Page 24 - LE CHARMEUR DE LA BOURSE
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18 | Avant-Propos

C’était plus dur que je ne l’imaginais !

C’est incroyable comme les choses sont cycliques. Il y a à peine treize
ans, j’étais encore l’employé assidu de la haute technologie, sans aucune
expérience de la bourse. Tout ce que je savais, c’était que de grosses
sommes y passaient, et j’étais déterminé à vouloir mettre la main dessus.

   Mon premier problème, comme pour quiconque veut réussir, était :
est-ce que je dois abandonner mon salaire ? Prendre le risque, quitter mon
boulot, tenter une direction nouvelle ? Peu y sont préparés. La plupart
d’entre nous ont trop peur, et pour une bonne raison. J’ai compris que
si je voulais réaliser mon rêve, je devais prendre ce risque.

   J’imaginais alors que les transactions d’actions seraient un jeu d’enfant.
J’ai ouvert un compte avec un courtier (j’expliquerai pourquoi et comment
par la suite), en croyant en toute innocence que je parviendrais à acheter
bas et à vendre haut. Comment s’est finie cette année ? À la perte, bien
sûr. Maintenant, douze ans plus tard, je reconnais que j’étais sans repères,
sans expérience, et un peu arrogant. J’étais surtout une proie facile pour
les pros. J’ai mis du temps à découvrir que derrière chaque opération
de transaction d’actions il y a deux parties : le pro et l’idiot. Pendant la
première année, je fus la plupart du temps le second.

Score : 1-0 pour la Bourse

Il y a des moments dans la vie qui restent gravés dans notre mémoire
jusqu’à notre mort. Vous souvenez-vous où vous étiez lors de la chute des
tours jumelles du World Trade Center ? Moi, oui. Et de la même façon,
je me souviens de ma toute première transaction.

   Le jour où j’ai ouvert mon premier compte de trading, je me suis
empressé d’acheter 1 000 actions de l’Entreprise Pharmaceutique TEVA.
Ma première opération ! J’étais si enthousiaste. Je me souviens de mon
cœur qui battait la chamade. Tout s’accélérait. Je ne voyais ni n’entendais
plus rien autour de moi, tant j’étais impatient. Le monde extérieur avait
disparu. Tout n’était qu’un immense silence, où je vivais avec mes actions.
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